12
Avril
2024
|
12:55
Europe/Amsterdam

L’importance d’un bon réseau de soutien

Temps de lecture : 3 minutes

Il nous arrive à tous d’avoir l’impression que nous devons tout faire par nous-mêmes, mais il ne faut surtout pas sous-estimer l’importance d’avoir un bon réseau de soutien. Peu importe notre âge, nos besoins et nos désirs, à différents moments de notre vie, nous nous sommes tous tournés vers différentes personnes pour différentes choses.

Et il est tout aussi important d’entretenir et de développer notre réseau de soutien. Un bon réseau de soutien fonctionne dans les deux sens : nous devons soutenir les personnes de notre vie, tout comme ces personnes nous soutiennent.

Récemment, nous avons eu l’occasion d’interroger certaines des femmes inspirantes de l’équipe de cyclisme féminine Lifeplus-Wahoo : Margaux, Kate, Typhaine, April et Babette. Elles ont raconté leurs expériences sur le maintien d’un bon réseau de soutien parmi leurs amis, leur famille et leur communauté : un aspect fondamental pour les aider à réussir dans le sport qu’elles aiment déjà tant.

Célébrer les réussites des autres

Savoir comment célébrer les réussites des autres est une partie importante de l’esprit sportif. En fait, il s’agit d’une partie importante de la vie en général. Nous avons tous de mauvaises journées, mais il est important de les accueillir avec dignité et de toujours garder une vue d’ensemble de la situation. Pour Margaux Vigié, l’une des capitaines de l’équipe Lifeplus-Wahoo : « les victoires des autres sont aussi les nôtres quand on se soucie vraiment d’eux. »

Diversifier votre cercle

Lifeplus-Wahoo est un excellent exemple de diversification : en ralliant certains des plus grands talents du monde entier, elle rassemble aussi différentes nationalités. Kate, qui est elle aussi membre de l’équipe, explique : «C’est l’aspect social que j’aime vraiment; pouvoir faire de longues promenades avec des locaux et de grands groupes autour de moi. On rencontre beaucoup de gens qui viennent de différents endroits et on profite du soleil quand on passe du temps en selle. Le cyclisme est un sport si formidable, et il peut vous amener à de nombreux endroits où vous côtoyez des sportifs de haut niveau. Si c’est un club local, il est important que les enfants y participent. Je pense que le simple fait de regarder des femmes participer à des courses, en particulier pour les jeunes filles, peut être inspirant. »

Babette est la plus jeune de l’équipe : « J’apprends beaucoup des filles plus âgées. Chacune d’entre nous a une chance équitable de se démarquer, et je crois que nous nous renforçons toutes les unes les autres et que nous nous poussons mutuellement vers le haut.J’ai parfois dû annuler ma participation à des fêtes et à d’autres événements, mais cela ne m’a pas vraiment dérangée parce que j’adore faire du vélo. J’ai encore des amis autour de moi, dans l’équipe. Je les ai en dehors du cyclisme aussi, et ils comprennent vraiment ma vie et acceptent ce qui vient avec. »

Le soutien de la famille

Bien que rencontrer de nouvelles personnes soit important pour la croissance personnelle, un bon réseau de soutien de base, comme la famille ou les amis, peut avoir une incidence tout aussi grande sur l’amélioration de soi. Comme l’a dit Kate : « Les Jeux de Londres 2012 ont été vraiment inspirants pour moi. Mes parents m’ont emmené sur une piste locale quelques années plus tard, et lorsque j’ai eu tout essayé individuellement, j’ai décidé d’essayer le triathlon. » Typhaine fait écho à cela, car le cyclisme coule aussi dans ses veines : « Ma famille; mon père et ma mère étaient des cyclistes professionnels, alors c’est une histoire de famille. Mon frère est cycliste professionnel, lui aussi, depuis 2021. Mon père est maintenant mécanicien dans l’équipe professionnelle masculine. Quand j’étais jeune, il était toujours à mes côtés. J’ai beaucoup confiance en lui. Je lui demande toujours des conseils. Même si je suis une adulte maintenant, nous avons toujours besoin de nos parents. »

April explique aussi : « J’ai commencé quand j’avais 12 ans. Mon père faisait des courses contre la montre à l’échelle locale et un peu de course sur route, puis il m’a fait essayer le sport, et depuis, j’adore pédaler. Mon père vient encore avec moi en promenade le dimanche. Il a concouru au niveau national au Royaume-Uni. Il a participé à des courses contre la montre et à des compétitions. J’ai aussi un frère plus jeune qui a fait beaucoup de vélo avant d’avoir une carrière. Nous sommes un peu une famille de cyclistes. »

Babette a une histoire semblable : « Mon père était un cycliste professionnel, et il m’a vraiment inspirée à commencer à faire du vélo. Ma sœur a commencé à en faire en premier et j’étais vraiment jalouse quand je la voyais participer à des courses. J’ai commencé avec un très petit vélo quand j’avais cinq ans. Et de son côté, elle en fait encore pour l’équipe néerlandaise Parkhotel. »

Travailler à l’atteinte d’un objectif commun

Qu’il s’agisse de rester actif, de surveiller son alimentation ou de pratiquer une activité, le faire en équipe donne bien souvent de meilleurs résultats. Naturellement, notre niveau d’énergie peut décliner avec le temps, alors pouvoir compter sur un membre de l’équipe ou sur une source de motivation pour nous aider à continuer malgré tout peut être vraiment bénéfique. Il en va de même pour le cyclisme, comme l’explique Typhaine : « Pour gagner une course, il faut non seulement pouvoir compter sur soi-même, mais aussi sur son équipe. Il faut que tout le monde aille dans la même direction pour gagner la course et atteindre l’objectif. J’ai eu un accident en 2012 et depuis, les filles m’ont toujours soutenue. Ce matin, par exemple, j’ai essayé de suivre de près la fille devant moi et de rester en ligne dans la descente. »

Comme nous l’avons découvert, il est essentiel d’avoir un bon réseau de soutien, et de nombreux facteurs peuvent avoir une incidence sur notre réseau, de la famille à la diversité en passant par la puissance d’un objectif commun.

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